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Quand le plus puissant lobby de Suisse banalise le supplice de l’eau

Le Coin du Ronchon
La Nation n° 2064 17 février 2017

«La Cour européenne des droits de l’homme donne raison à la Suisse.» Ah, quel titre jubilatoire! Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que la CEDH est conçue comme une machine à «casser» les décisions des tribunaux nationaux, en particulier lorsque cela permet de défendre les droits des criminels et autres déviants sociaux. Alors, face aux protestations qui commencent à gronder dans la population, les lobbyistes du «droit international» et leurs officines de communication tentent de reprendre le contrôle en brandissant chaque (rare) cas où la CEDH ne condamne pas la Suisse: Vous voyez que la justice internationale est cool, qu’elle sait être objective, que la Suisse en a besoin!…

Ainsi, en date du 10 janvier, «Facteur de protection D» (sous-marque de l’association «Dialogue CEDH») annonçait triomphalement: «La CEDH confirme la pratique suisse: l’obligation pour deux jeunes filles de confession musulmane de suivre des cours de natation ne viole pas la liberté de religion.»

Sous-entendu: même l’UDC devrait se réjouir des jugements de la CEDH. La ficelle est un peu grosse… Certains naïfs s’y laisseront peut-être prendre, mais pas nous!

Car enfin, que signifie cet arrêt apparemment favorable à ce que la Suisse fixe des limites à l’expansion des us et coutumes islamiques? Il signifie que tous les élèves seront désormais tenus de suivre des cours de natation, oui: de natation, dans des piscines pleines d’eau, et sans pouvoir y échapper en invoquant leurs convictions religieuses, leur régime alimentaire, leurs traditions familiales, Socrate, Platon, Kant ou Kierkegaard. Des milliers d’enfants seront dorénavant livrés pieds et poings liés (palmés, mais liés) au lobby des maîtres de sport, dont on découvre avec stupéfaction qu’il est encore plus puissant que celui de l’islamisation rampante!

En réalité, le verdict de la CEDH constitue une terrible négation de la liberté individuelle la plus élémentaire: celle de ne pas faire de sport. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase: la Suisse doit se dresser contre le diktat des juges étrangers.

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