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Echos du Kalevala

Bertil Galland
La Nation n° 2066 17 mars 2017

Par le réseau actif des lecteurs de La Nation, l’article récemment publié sur le Kalevala, chef d’oeuvre finnois traduit par un Vaudois, Jean-Louis Perret, a été transmis à l’un de ses fils. Louis-Daniel Perret, à Lutry, ancien directeur-adjoint de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, adresse à la rédaction une lettre qui nous renseigne aimablement sur le sort de cette épopée. Elle est liée à la littérature romande au même titre, par exemple, que L’homme sans qualité, porté en langue française par Philippe Jaccottet. Notre correspondant rappelle à ce propos qu’il participa personnellement, pour l’Encyclopédie vaudoise, à l’élaboration de l’inventaire de nos traducteurs d’oeuvres fondamentales.

S’exprimant aussi au nom de son frère Charles-François, Louis-Daniel Perret écrit:

«Une première édition (du Kalevala) a été donnée chez Stock en 1931, et rééditée, toujours chez Stock, en 1978. Depuis, plus rien. […] Grâce à l’aide financière de la Fondation Jan Michalski pour l’écriture, et plus particulièrement de sa fondatrice Vera Michalski-Hoffmann, [une] réédition est parue chez Honoré Champion, dans la Collection Champion Classiques, en 2009 […], succès amplifié par le livre que Mme Juliette Monnin-Hornung a consacré au Kalevala, paru en 2015 aux Editions Nicolas Junod (Genève).»

Par ailleurs, «une thèse consacrée à Jean-Louis Perret, traducteur et intermédiaire entre la Finlande et la France de 1919 à 1945, a été soutenue à Helsinki en 2014. Une traduction française est planifiée par nos amis finlandais… mais ce n’est qu’un projet plus ou moins lointain. De plus une biographie de Jean-Louis Perret est en cours de rédaction sous la houlette de Juliette Monnin- Hornung».

La plus récente attention portée au Kalevala, en Suisse, on la doit, faut-il le redire, au zèle de cette Genevoise centenaire, dont notre correspondant nous apprend qu’elle fut professeur de littérature comparée. A sa suite, et pour les Finlandais qui ont la mémoire longue, souhaitons que soit maintenu vivant, et disponible en notre propre patrimoine culturel, ce qu’apporta au domaine français Jean-Louis Perret.

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