Faire le gros dos?
Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1918
1er juillet 2011
Selon Beat Kappeler, dans un article publié le 25 juin par Le Temps, aux Etats-Unis comme en Europe les échéances financières sont repoussées aveuglément. L’auteur termine son credo comme suit:
La Belgique a vécu une année sans gouvernement véritable. Le gouvernement sortant ne gère plus que les affaires courantes, sans prendre des initiatives, sans poursuivre des visions hallucinantes. Devant la folie des initiatives (endettement public à tout va, réd.) que je viens de décrire pour les Etats-Unis comme pour les pays garants de l’euro, c’est un modèle. On vivrait bien mieux avec des rois fainéants.
La recette doit être aussi celle des gouvernants en Suisse. Nous vivrons deux, trois années de plus en plus difficiles, avec ce franc qui s’envole. Mais, plutôt que de flancher et de compromettre nos institutions ou nos finances par des démarches hâtives, on doit persévérer dans la vertu, encaisser les coups, et durer.
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Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Hercule et les nouveaux bureaucrates – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Radicaux, niveaux et… nigauds – Frédéric Monnier
- Définir la mondialisation – Vincent Hort
- Pénurie de logements et manque de bon sens – Revue de presse, Philippe Ramelet
- L’initiative Ecole 2010 «améliore sans chambarder» – Sophie Paschoud
- Lettre ouverte à un diacre – Olivier Klunge
- L’étrange chemin du Projet de territoire Suisse – Olivier Rau
- Le mythe des échanges linguistiques – Revue de presse, Ernest Jomini
- Pas d'écoquartiers! – Le Coin du Ronchon