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Un syndic à contre-courant

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1949 7 septembre 2012

Syndic d’Orges, M. Jean-Philippe Petitpierre présente sa commune dans la FAO du 14 août. Voici quelques extraits de sa réflexion conclusive:

[…] On dit que la taille critique d’une commune est de l’ordre de 3000 habitants – ce qui correspond pile à l’obligation d’avoir un conseil communal élu à la proportionnelle.

N’y a-t-il pas, derrière cette incitation à fusionner, une simple volonté des partis politiques de conquérir l’arrière-pays et d’en éradiquer les municipalités, syndiques ou syndics, hors partis, volontiers non-conformistes, souvent piquants envers l’administration et quelques fois très directs dans leurs propos? Je ne l’affirmerai pas mais le doute me ronge.

Sans le vivier que constitue le conseil général, je crains que la tentation soit grande de se laisser aller à devenir une simple cité dortoir, petit à petit désertée par ses habitants […]. Si l’on veut que nos villages restent vivants, il est temps pour les petites communes de se serrer les coudes pour faire comprendre que les normes que l’Etat cherche à imposer sont bonnes pour les villes mais perdent une grande partie de leur sens lorsque seules quelques centaines de personnes sont concernées.

Dans le fond, qu’est-ce qu’une commune? Si c’est une simple entité administrative, il n’y a aucun mal à les supprimer et renforcer le rôle des districts.

Si c’est un outil permettant à une communauté de fixer sa propre politique en matière d’entretien, d’urbanisme, de culture, d’entraide, j’allais dire de qualité de vie, alors toutes sont pérennes et c’est l’Administration qu’il convient de réformer. […]

Avec ce syndic et ceux de sa trempe, nous osons espérer, comme le proclame l’Hymne vaudois, que l’antique dépendance demeure un simple souvenir importun.

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