Pan sur les armes à feu!
Marie-Hélène Miauton apporte sa réponse dans sa réflexion publiée dans Le Temps du 15 octobre:
[…] Le vrai Sonderfall suisse, c’est que la forte présence des armes n’est pas synonyme d’un usage criminel répandu, ce qui démontre la grande responsabilisation individuelle des citoyens. Dès lors, que cherchent les milieux visant à légiférer puis à interdire, eux qui instrumentalisent chaque accident et chaque tragédie humaine dans le but d’arriver à leurs fins? Et pourquoi ne s’en prennent-ils pas plutôt aux couteaux qui blessent neuf fois plus et tuent deux fois plus actuellement? Sans doute parce que le fusil est une tradition identitaire de cette Suisse qu’ils honnissent et parce que, derrière l’arme d’ordonnance, ils visent le démantèlement de l’armée.
C’est très probable.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Le prétexte francophone – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Les spécialistes de la désinformation – Revue de presse, Ernest Jomini
- On ne plante pas de clous sur Internet – Jacques Perrin
- Rousseau et la Moldavie – Adrien Delafontaine
- Une transparence trop hasardeuse – Cédric Cossy
- La question de l’identité – Lars Klawonn
- Le renvoi des délinquants étrangers – Jean-François Cavin
- Activité en deçà du Jura, grève au-delà – Le Coin du Ronchon