Le crépuscule de Bayreuth
Daniel Laufer
La Nation n° 2055
14 octobre 2016
Eclat mystérieux, splendeur de la musique,
Dont la vague étincelle au son de l’Or du Rhin,
Et submerge la scène, et la foule à la fin,
Ivresse de beauté, symbiose cathartique!
Mais voilà qu’une main, scélérate et vulgaire,
S’empare de la scène, et du texte et des sons,
Et met ses œufs pourris, son talent délétère
A tenter d’imposer sa propre création.
Où donc es-tu, Brünhilde? Et ton père et tes sœurs?
Jetez au feu cette grotesque mascarade
Qui fait de votre mythe un monstre de laideur!
Ces effets trop payés ne valent pas un sou!
Pourquoi tolérer que d’une grande parade,
A Bayreuth on en fasse un vrai nid de coucou?
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Au sommaire de cette même édition de La Nation:
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