Fête nationale ou jour de congé?
Dans 24 heures du 2 août, Thierry Meyer juge sans complaisance ce qu’est devenue la fête du 1er Août depuis quelques années:
[…] Il y a bientôt vingt ans que la Fête nationale a acquis le statut de jour férié. Consécration? Au contraire. Banalisation, perte de sens, déclin. Le 1er Août, dans beaucoup d’endroits, pour beaucoup de citoyens, n’est plus qu’une commodité, une grasse matinée salvatrice après la bastringue que l’on met sur pied le 31 juillet. Il y a bien des drapeaux, des flonflons, des discours et des feux, mais c’est un décor, à peine plus légitime que les citrouilles en plastique de Halloween à fin octobre. […]
Le comble est le droit de «rattraper» la Fête nationale un autre jour si elle tombe pendant les vacances, par exemple.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- L’armée idéale des ignorants – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Les monstres à visage humain – Alain Charpilloz
- Dieu et l’Argent: on nous écrit – On nous écrit, Denis Ramelet
- Triste mascarade – Jean-François Cavin
- Marc Mousson, un grand Vaudois – Alexandre Bonnard
- Le Département de la formation, tel qu’en lui-même… – Olivier Delacrétaz
- Juvenilia CXII – Jean-Blaise Rochat
- On nous écrit à propos de l’immigration – On nous écrit, Olivier Delacrétaz
- Quand des écussons touchent au cœur – Roberto Berhard
- Paysages vaudois: on nous écrit – On nous écrit, Rédaction
- Suivez le guide - De la Rose de Lausanne à la guerre des deux roses – Ernest Jomini
- Le coup d’éclat de Darbellay – Revue de presse, Ernest Jomini
- Il y avait une fois… – Revue de presse, Philippe Ramelet
- Pirates démocrates et puces antipuces – Le Coin du Ronchon