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Le goût du bien commun

Olivier Delacrétaz

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CRV n° 143
Publié en 2005
168 pages
CHF 29.50
ISBN 2-88017-143-1

«Animal social», l'homme ne se réalise qu'au travers des communautés - familiale, professionnelle, politique, ecclésiale et autres - auxquelles il appartient.

Ces multiples appartenances posent un certain nombre de questions: peut-on à la fois faire partie d'une communauté et conserver son individualité? La communauté - hiérarchisée et soumise à une autorité, subordonnant les biens particuliers au bien commun, privilégiant ses membres par rapport aux non-membres - est-elle compatible avec les «immortels principes», la liberté, l'égalité et la fraternité? Comment les diverses communautés qui vivent sur un territoire s'articulent-elles les unes par rapport aux autres? Simple coexistence? Rivalité? Subordination? Quels rapports l'Etat entretient-il avec les communautés intermédiaires? Avec les autres Etats? Avec l'Eglise? La «communauté internationale» existe-t-elle?

L'approche communautaire jette une lumière inhabituelle sur ces questions de toujours. Elle permet aussi de réconcilier des réalités que la pensée moderne présente comme fondamentalement antagonistes: liberté et solidarité, intérêt particulier et intérêt général, individu et Etat, patrons et employés...

Les ouvrages consacrés au bien commun ont le plus souvent pour auteurs des philosophes qui se penchent sur la chose politique. Cet ouvrage-ci, en revanche, est écrit par un «praticien» pourvu d'une longue expérience des réalités politiques et sociales vaudoises et suisses. C'est à travers elles qu'il est remonté aux principes... et au bien commun.

L'auteur est président de la Ligue vaudoise et éditorialiste du bimensuel La Nation depuis bientôt trente ans.

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