Flash sur la vie interne d’un parti

La Liberté du 9 juin, sous la plume de M. Arnaud Crevoisier, nous transmet quelques extraits du discours d’adieu tenu par le municipal Jean- Christophe Bourquin devant le conseil communal de Lausanne. Rappelons que M. Bourquin a été évincé par son parti lors des dernières élections municipales:

[…] «J’ai vérifié par les faits que pour certains, la politique se résume à gagner les élections, et à tout faire pour les gagner. […] C’est aussi l’occasion de manoeuvres mesquines dans les arrière-salles enfumées de bistrot, (et la loi anti-fumée? réd.) avec des fuites orientées soigneusement vers des journalistes qui s’empressent de les relayer, sans évidemment jamais citer leurs sources. […] Pour certains aussi, la politique, c’est de profiter de chaque occasion pour dire du mal de ses collègues, de ses camarades de parti. C’est juger sur des apparences, sans jamais se poser la question du fond et de ce qui est fait. […] Je reste fasciné par l’aisance avec laquelle ils ont réussi à combiner le mépris néolibéral pour l’individu et l’indifférence stalinienne pour les résultats. […]

S’il y a guerre permanente entre les partis, la lutte à l’intérieur même des partis est encore plus féroce. Chacun le sait; c’est pourquoi les autres partis ne se sont pas trop étendus sur ces difficultés internes au parti socialiste.