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† Madame Monique de Gautard

Jean-Pierre Tuscher
La Nation n° 1892 2 juillet 2010
Le mois dernier, Mme Monique de Gautard est décédée dans sa 91e année. Elle était la veuve de M. Victor de Gautard, l’un des fondateurs de notre mouvement. fille d’un photographe réputé de la place lausannoise, Gaston de Jongh, elle a oeuvré très tôt dans le scoutisme au sein de la brigade de Sauvabelin. Ayant accompli une partie de ses études à Genève, elle y rencontra Roger Schutz et Max Thurian qui vivaient dans la cité de Calvin une expérience communautaire avant d’aller fonder la Communauté des frères de Taizé. Toute sa vie, Madame de Gautard a gardé des liens avec Taizé et avec la Communauté des Soeurs de Grandchamp dont elle était membre du Tiers-Ordre.

Mme de Gautard a oeuvré longtemps dans les milieux associatifs où elle a pu communiquer sa foi et son enthousiasme, en particulier dans sa paroisse et dans l’Eglise réformée vaudoise. Elle a notamment présidé la Commission oecuménique cantonale, où elle a su tisser de nombreux liens avec des représentants d’autres communautés religieuses. Cette grande disponibilité ne l’a pas empêchée d’élever une belle famille de cinq enfants.

Après avoir vécu de longues années à Saint-Légier, commune à laquelle ils sont restés très attachés, M. et Mme de Gautard se sont établis à demeure dans leur chalet des Diablerets. Après le décès de son mari, Mme de Gautard a connu de sérieux ennuis de santé qui ont grandement réduit sa mobilité. Grâce au téléphone, elle a su maintenir un contact étroit avec un très grand nombre d’amis. Elle accueillait aussi dans son chalet des personnes de toutes conditions qu’elle savait écouter et encourager, devenant pour elles une précieuse confidente.

Lucide jusqu’à ses tout derniers jours, Mme de Gautard a gardé une excellente mémoire. récemment, elle a écrit pour ses enfants son étonnant chemin de vie. Elle a également rédigé la chronique des débuts de Taizé qu’elle avait suivis avec tant d’intérêt.

Reconnaissants de tout ce qu’elle a donné à l’Eglise et au Pays, nous assurons sa famille, et particulièrement son fils M. René de Gautard, de notre très vive sympathie.

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