Courageux
Les changements climatiques qui ont jalonné l’histoire de la Terre ont posé un défi constant à l’humanité […].
Le réchauffement actuel de la température globale a ceci de particulier que l’homme pourrait bien y être pour quelque chose […]. Si l’humanité porte, même très partiellement, la responsabilité de cet événement, cela signifie aussi qu’elle a la possibilité, en modifiant ses habitudes, de limiter pour la première fois le changement climatique.
Le réchauffement peut donc être affronté aujourd’hui de deux façons. En tentant de s’y adapter, comme l’homme l’a toujours fait, ou en essayant de l’atténuer […].
Le mouvement écologiste montre une préférence marquée pour la seconde option, convaincu qu’il est de l’impact négatif, et même catastrophique, des activités humaines sur la nature […].
Opérer un tel choix a cependant un coût exorbitant. Limiter drastiquement les émissions de gaz à effet de serre revient à réduire la croissance, y compris dans les pays en développement. Il semble donc plus raisonnable de privilégier une autre option.
Soit de miser sur la croissance, qui a pour vertu cardinale de donner aux populations plus de moyens d’adaptation. Tout en favorisant une révolution technologique susceptible sur le long terme de réduire les émissions à moindres frais.
Les écologistes vont hurler et braire les malthusiens. La caravane passera-telle tout de même?
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- La politique du pire – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Blonay à Budapest – Jean-Blaise Rochat
- Berlin-Stasi – Frédéric Monnier
- Un effet des réformes scolaires – Revue de presse, Ernest Jomini
- Le besoin de politesse – Jacques Perrin
- A qui la faute? – Ernest Jomini
- Heurs et malheurs de l’armée de métier – Pierre-François Vulliemin
- Le jeu des différences – Revue de presse, Pierre-Gabriel Bieri
- Le monde bouge, les Vaudois se traînent – Le Coin du Ronchon