Notre grande fête nationale vaudoise
[…] Il faut du temps pour permettre de trouver le savant équilibre entre tradition et modernité pour que la Fête continue d’intéresser la jeunesse à l’avenir. C’est simplement la pérennité de l’événement qui est en jeu. S’il est trop traditionnel, il mourra». (S’il ne l’est pas assez, il mourra aussi, réd.)
Pourquoi avoir prévu l’événement dans un délai aussi lointain? C’est le luxe des grandes manifestations. La Fête des Vignerons, «notre chefd’oeuvre national» selon l’écrivain Juste Olivier, en fait partie. […]
On a raison de citer Juste Olivier qui, dans un autre passage de son célèbre ouvrage Le Canton de Vaud parle de «notre grande fête nationale». Encore faut-il bien préciser qu’il s’agit d’une fête nationale vaudoise. S’il avait parlé d’une fête suisse, J. Olivier aurait écrit «fédérale», car à cette époque on ne mélangeait pas tout. En 1999, on avait quelque peu oublié le sens national vaudois de la Fête. C’est une des raisons qui explique le sentiment d’insatisfaction que nous en avons gardé.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Faire le saut – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Les châteaux des Croisades – Jean-Blaise Rochat
- Ecole 2010: devoirs de vacances – Cédric Cossy
- Marcel Regamey – Bertil Galland
- Le journal Agri gagne contre La Poste – Antoine Rochat
- Juvenilia CIII – Jean-Blaise Rochat
- La protection de l’épargne – Pierre Rochat
- La démographie vaudoise en questions (II) – Jean-François Cavin
- Après la mort de Dieu – Jacques Perrin
- Parti pour aller nulle part – Le Coin du Ronchon