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Mieux ici que mal ailleurs

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1904 17 décembre 2010
Sur Commentaires.com du 10 décembre, Philippe Barraud s’étrangle:

C’est une commission de l’ONU qui conclut ainsi: la Suisse est très critiquable quant au respect des droits sociaux et des droits humains, elle se rend coupable de nombreuses «violations graves» à cet égard.

C’est en tout cas ce que bon nombre d’auditeurs abasourdis de La Première sur la RSR ont pu entendre vendredi. Un véhément procureur, M. Christophe Golay, chercheur à l’Académie des droits de l’homme, dénonçait comme une violation grave le fait que ces droits ne sont pas reconnus dans la Constitution fédérale, ni dans les constitutions cantonales. Comme si cela ne suffisait pas, la Suisse a l’impardonnable culot de ne pas s’être dotée d’une «institution nationale de protection des droits humains», alors que c’est le cas d’une centaine de pays – tous des modèles de respect des droits de l’homme, cela va de soi.

Vous en voulez encore? Le comité de l’ONU dénonce aussi les inégalités salariales, des carences dans l’aide sociale, dans l’aide d’urgence aux requérants d’asile et dans leurs conditions de vie, de l’accès des pauvres au logement et, cerise obligatoire sur ce triste gâteau, le manque de places dans les crèches, étant entendu que le droit à la crèche est le premier des droits de l’homme.

[…] L’obscure académie de M. Golay a par ailleurs, a-t-on appris, le privilège de conseiller le gouvernement suisse – et sans doute de toucher des subventions du DFAE – et n’a pas manqué de le tancer sur plusieurs autres points, comme l’accès à la santé des plus pauvres.

Cette manière de placer la Suisse parmi les cancres des droits de l’homme, sous prétexte qu’elle n’a pas truffé ses institutions de déclamations solennelles, est tout simplement grotesque. […]

On veut bien admettre que tout n’est pas parfait en Suisse, mais il reste qu’au chapitre des droits de l’homme, ce ne sont pas les comités et conseils de l’ONU, souvent gangrénés par des Etats-voyous, comme l’est le Conseil des droits de l’homme, qui peuvent nous faire la leçon. […]

Que de tels énergumènes puissent conseiller le gouvernement fédéral est consternant.

Ouste!

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