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Nuit, froid… et course à pied!

Julien Le Fort
La Nation n° 1904 17 décembre 2010
La course à pied a le vent en poupe. Un collègue chevronné adepte de course depuis vingt ans commentait récemment la forte augmentation du nombre de coureurs: on n’est plus jamais seul à courir au bord du lac, les courses sont prises d’assaut au point qu’il faut parfois s’y prendre bien à l’avance pour s’inscrire.

On constate ce succès dans des courses prestigieuses comme le marathon de New York mais également dans les courses locales. Les Vingt kilomètres de Lausanne comptaient 18 253 coureurs en 2010 contre 15 600 environ en 2007, soit une augmentation de 17% en trois ans.

Moins connu et plus modeste, le Midnight Run connaît aussi un beau succès puisqu’il a réuni 1 987 personnes en 2009 (+ 15% en deux ans). Sa cinquième édition a lieu samedi 18 décembre. La course emmène les coureurs dans les ruelles du centre-ville; elle leur permet accessoirement de mesurer la taille de la ville à l’aune de leur pas de course. Le nom de la course – contestable en tant qu’il récuse la langue de Molière – provient du fait que les départs de course sont donnés à la place de la Riponne à 21h, 22h et 23h selon les catégories.

Courir dans la nuit et le froid… cela rappelle des exercices militaires et paraît sans doute peu engageant, a fortiori pour un samedi soir. Mais que voulez-vous: tous les jeunes gens n’aspirent pas à s’enfermer dans des boîtes de nuit le samedi soir! Certains préfèrent l’ivresse du Midnight Run à celle du Mad. Je dois néanmoins concéder – mais c’est un point commun de plus avec un exercice militaire – que la course se termine souvent par une «bière de combat» (comprenez une bière à la taille du – forcément très grand – mérite de celui qui la boit).

Le soussigné (qui sera sur la ligne de départ à 22h) offre un abonnement d’une année à La Nation à qui parviendra à faire courir le Midnight Run à notre bien-aimé Ronchon.

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