Actualités | Mercredi 1er février 2012
De la désertion au service civil: histoire d'un individualisme, avec Félicien Monnier
En 2010, 7'000 jeunes conscrits ont préféré le service civil au service militaire. Ce nombre élevé de civilistes n'est pas sans poser certains problèmes: admettre que les civilistes ne volent jamais de places de travail revient souvent à admettre leur inutilité.
D'immenses bouleversements nous ont fait en arriver là. Ils transparaissent clairement des dispositions légales applicable.
Ainsi, en 1950 un conflit de conscience peut être justifié au nom des «les valeurs religieuses» de l'objecteur. En 1967, le législateur en appelle au «valeurs religieuses ou morales». En 1987, il parle de «valeurs éthiques fondamentales». En 1996 le requérant doit «démontrer de manière crédible» son conflit de conscience.
En 2003, le candidat au service civil doit simplement se montrer lui-même crédible, par son comportement, et non pas par ses arguments. En 2009, il peut se contenter de prouver à son commandement qu'il a envoyé sa demande à l'autorité responsable. C'est 'la preuve par l'acte'.
M. Félicien Monnier introduira la discussion en tentant de mettre au jour les mécanismes politiques et philosophiques cachés derrière cette évolution. L'entretien aura lieu mercredi 1er février 2012 à 20 heures dans les locaux de la Ligue vaudoise, Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne.
D'immenses bouleversements nous ont fait en arriver là. Ils transparaissent clairement des dispositions légales applicable.
Ainsi, en 1950 un conflit de conscience peut être justifié au nom des «les valeurs religieuses» de l'objecteur. En 1967, le législateur en appelle au «valeurs religieuses ou morales». En 1987, il parle de «valeurs éthiques fondamentales». En 1996 le requérant doit «démontrer de manière crédible» son conflit de conscience.
En 2003, le candidat au service civil doit simplement se montrer lui-même crédible, par son comportement, et non pas par ses arguments. En 2009, il peut se contenter de prouver à son commandement qu'il a envoyé sa demande à l'autorité responsable. C'est 'la preuve par l'acte'.
M. Félicien Monnier introduira la discussion en tentant de mettre au jour les mécanismes politiques et philosophiques cachés derrière cette évolution. L'entretien aura lieu mercredi 1er février 2012 à 20 heures dans les locaux de la Ligue vaudoise, Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne.