Identification
Veuillez vous identifier

Mot de passe oublié?
Rechercher


Recherche avancée
Actualités  |  Mercredi 25 avril 2012

'Mourir en Pays de Vaud', le monument funéraire comme seul témoignage, avec Nicolas Alexandre Rutz

La représentation de la mort dans une société est représentative de ses plus profondes préoccupations.

Aussi, la seule comparaison des traditions funéraires des cantons romands entre elles montre de fortes divergences entre les terres réformées et les terres catholiques.

On voit ainsi au XIXème se développer chez les réformés une conception plutôt intellectuelle de la mort: entre tombes désaffectées après quelques décennies et liturgies minimales. Les catholiques vivent des rites plus chargés, voire 'ostentatoires'. La fortune de la famille y est mise en avant et les tombes sont conçues pour durer éternellement.

Le XXème siècle estompera ces différences. Le développement des transports individuels additionné à l'anonymat social croissant des villes rend les cortèges funèbres impraticables. La densification urbaine pousse les cercueils à l'extérieur des villes. Les corbillards se font plus discrets. Les rites deviennent moins traditionnels. La mort fait fuir plus qu'elle ne rassemble.

M. Nicolas Rutz est commissaire de l'exposition se tenant actuellement au Château de La Sarraz sur la représentation de la mort en Pays de Vaud depuis le XVIème siècle. En historien de l'art passionné, il évoquera les enjeux de la représentation et se la symbolisation artistique de la mort: de la subtile héraldique aristocratique au pesant kitsch populaire...

M. Rutz sera parmi nous mercredi 25 avril à 20 heures dans nos locaux de la Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne. L'entrée est libre.