Un chasseur nommé Gripen, avec François Monney
Le cirque est en piste depuis 2008 au moins. La Confédération cherche à remplacer les vieux Tiger F-5 de ses Forces aériennes. Le choix du Conseil fédéral s'est porté sur le Gripen de la firme suédoise SAAB. Comme elle l'avait promis, la gauche a lancé un référendum contre cette acquisition. Le 18 mai, le peuple suisse votera sur l'achat de ce nouvel avion. Les arguments des opposants sont multiples. Mais ceux n'ayant pas pour fond un antimilitarisme larvé sont rares. Au dire de la gauche officielle, épaulée de l'incontournable GSsA, l'avion coûterait trop cher, ne serait pas adapté, voire, serait même inutile. Il en va pourtant de la défense de notre souveraineté aérienne, et de la capacité à durer de notre aviation. Alors que la guerre redevient un argument de négociation explicite aux frontières ukrainiennes, un tel débat est-il un luxe?
Quoi qu'il en soit la campagne commence. M. François Monney est co-président du comité vaudois OUI au Gripen. Nous avions eu l'honneur de faire sa connaissance dans le combat contre l'initiative sur l'obligation de servir. M. Monney est officier des Forces aériennes et connaît extrêmement bien la question du Gripen et du remplacement du F-5. Il sera parmi nous mercredi 2 avril à 20 heures, dans nos locaux de la Place du Grand Saint-Jean 1 à Lausanne. Accrochez vos ceintures!