Le droit face à l'écologie. Et si le droit de l'environnement n'existait pas?

La nécessité d'apporter des réponses à la crise environnementale n'est plus à débattre et la recherche de solutions au «souci écologique» est devenue omniprésente. Néanmoins, l'adoption d'un nombre toujours croissant de textes juridiques pour la protection de la nature n'est pas accompagnée par l'amélioration souhaitée.

Une question s'impose: le droit est-il à même d'apporter des réponses à la crise environnementale?

Nous pensons que oui. Encore faut-il viser le bon objet.

A travers les figures du non-droit, du faux-droit et du droit-impropre, nous allons explorer les erreurs épistémologiques et gnoséologiques qui accompagnent la saisie juridique de la question environnementale.

Le droit, système dogmatique par excellence, est un moyen de l'homme pour l'homme ne pouvant véhiculer qu'une approche anthropocentrique de la nature. Ainsi, inadéquat d'un point de vue écologique, le droit devrait porter uniquement sur les comportements humains.

Mme. Veronica Frigerio, juriste et doctorante en philosophie du droit de l'environnement, nous présentera ce sujet mercredi prochain 6 décembre, à 20 heures, dans les locaux de la Ligue vaudoise, place du Grand-Saint-Jean 1 à Lausanne.

A mercredi prochain!