Actualités | Mercredi 2 novembre 2011
Le peintre Henry Meylan et le colonel Robert Moulin: une longue et féconde amitié
L'œuvre d'un peintre vaudois de grand talent, Henry Meylan (1895-1980), et sa longue, profonde et féconde amitié avec le colonel Robert Moulin (1891-1942), figure attachante et quasi mythique des années 30-40, seront au cœur de notre prochaine réunion, qui se tiendra le mercredi 2 novembre dès 20 heures dans les locaux de la Ligue Vaudoise, place du Grand Saint-Jean 1, à Lausanne (2e étage).
Ces deux personnalités seront présentées respectivement par Mme Noémie Weissbrodt, licenciée ès lettres de l'Université de Lausanne et commissaire de l'exposition «Henry Meylan, peintre du silence» visible actuellement au Château de Morges, et Jean-Philippe Chenaux, qui travaille actuellement à une biographie de Robert Moulin. Des projections agrémenteront la soirée et un billet d'entrée sera gracieusement remis à chaque participant.
Né au Sentier, Henry Meylan fait des études notariales à l'Université de Lausanne avant de suivre l'Ecole des Beaux-Arts de Genève. Expositions, prix, voyages et séjours à l'étranger accompagnent sa carrière artistique, même si sa surdité le force à vivre en retrait. Apprenant ses ennuis financiers à la fin des années 30, un de ses meilleurs amis, Robert Moulin, alors président de la Société suisse des officiers et commandant du régiment d'infanterie 2, lui propose de rejoindre le service du renseignement de son état-major. Meylan est engagé comme dessinateur et retrace la vie quotidienne de la troupe de novembre 1939 à mars 1945. «Je n'ai pas illustré le règlement, mais, vivant au milieu de la troupe, j'ai pu saisir ce qui me paraissait répondre au sentiment que j'avais de l'homme», déclare celui qu'on appellera le «peintre du Régiment de Vaud».
Si l'on a souvent tendance à considérer Henry Meylan sous ce seul angle militaire, il s'agit toutefois de prendre conscience du caractère exceptionnel de la production réalisée pendant le Service actif. Raison pour laquelle l'exposition de Morges réserve un espace à des toiles représentatives d'autres périodes clefs que la «Mob» (Espagne, Paris, Saint-Tropez, Bretagne).
Ces deux personnalités seront présentées respectivement par Mme Noémie Weissbrodt, licenciée ès lettres de l'Université de Lausanne et commissaire de l'exposition «Henry Meylan, peintre du silence» visible actuellement au Château de Morges, et Jean-Philippe Chenaux, qui travaille actuellement à une biographie de Robert Moulin. Des projections agrémenteront la soirée et un billet d'entrée sera gracieusement remis à chaque participant.
Né au Sentier, Henry Meylan fait des études notariales à l'Université de Lausanne avant de suivre l'Ecole des Beaux-Arts de Genève. Expositions, prix, voyages et séjours à l'étranger accompagnent sa carrière artistique, même si sa surdité le force à vivre en retrait. Apprenant ses ennuis financiers à la fin des années 30, un de ses meilleurs amis, Robert Moulin, alors président de la Société suisse des officiers et commandant du régiment d'infanterie 2, lui propose de rejoindre le service du renseignement de son état-major. Meylan est engagé comme dessinateur et retrace la vie quotidienne de la troupe de novembre 1939 à mars 1945. «Je n'ai pas illustré le règlement, mais, vivant au milieu de la troupe, j'ai pu saisir ce qui me paraissait répondre au sentiment que j'avais de l'homme», déclare celui qu'on appellera le «peintre du Régiment de Vaud».
Si l'on a souvent tendance à considérer Henry Meylan sous ce seul angle militaire, il s'agit toutefois de prendre conscience du caractère exceptionnel de la production réalisée pendant le Service actif. Raison pour laquelle l'exposition de Morges réserve un espace à des toiles représentatives d'autres périodes clefs que la «Mob» (Espagne, Paris, Saint-Tropez, Bretagne).