Actualités | Mercredi 5 octobre 2011
André Bonnard et l'hellénisme à Lausanne au XXème siècle, avec Yves Gerhard
Traducteur inspiré des tragiques, pédagogue charismatique, André Bonnard reste surtout l'incomparable essayiste de Civilisation grecque, chef-d'œuvre monumental en 3 volumes et traduit en 9 langues, qui frappe le lecteur par la puissance de style et d'intuition d'un véritable écrivain. Contre la stricte philologie s'efforçant de retrouver le sens des textes d'Eschyle ou d'Euripide pour leurs contemporains, André Bonnard a cherché leur signification actuelle, suivant par-dessus les siècles un fil rouge: l'Homme.
André Bonnard croyait à la capacité de l'homme de bâtir une société belle, juste et utile. Un idéal humaniste et prométhéen qui le conduira à voir dans la Russie de Staline l'avant-garde de cet âge nouveau, ce qui lui vaudra un procès resté célèbre ainsi que l'hostilité ouverte de son milieu. Dans son nouveau livre (Ed. de l'Aire), Yves Gerhard explique en finesse cet engagement paradoxal en rappelant le contexte de l'époque, mais aussi la cohérence de pensée qui le fondait. L'auteur a voulu également prolonger ce portrait par une brève histoire de l'hellénisme à Lausanne au XXe siècle. Il évoque les successeurs d'André Bonnard à la Faculté des Lettres, les figures marquantes des professeurs de grec au Gymnase et les péripéties qu'a connues l'enseignement de cette langue dans les réformes successives de l'école vaudoise.
M. Yves Gerhard, ancien directeur de la collection des Cahiers de la Renaissance vaudoise, vient nous faire (re)découvrir l'un des intellectuels les plus brillants et controversés de Suisse romande, mais aussi la dette de l'humanité envers les Grecs de l'Antiquité. La séance se tiendra le mercredi 5 octobre à 20 heures dans les locaux de la Ligue Vaudoise, place Grand-Saint-Jean 1, à Lausanne (2e étage).
André Bonnard croyait à la capacité de l'homme de bâtir une société belle, juste et utile. Un idéal humaniste et prométhéen qui le conduira à voir dans la Russie de Staline l'avant-garde de cet âge nouveau, ce qui lui vaudra un procès resté célèbre ainsi que l'hostilité ouverte de son milieu. Dans son nouveau livre (Ed. de l'Aire), Yves Gerhard explique en finesse cet engagement paradoxal en rappelant le contexte de l'époque, mais aussi la cohérence de pensée qui le fondait. L'auteur a voulu également prolonger ce portrait par une brève histoire de l'hellénisme à Lausanne au XXe siècle. Il évoque les successeurs d'André Bonnard à la Faculté des Lettres, les figures marquantes des professeurs de grec au Gymnase et les péripéties qu'a connues l'enseignement de cette langue dans les réformes successives de l'école vaudoise.
M. Yves Gerhard, ancien directeur de la collection des Cahiers de la Renaissance vaudoise, vient nous faire (re)découvrir l'un des intellectuels les plus brillants et controversés de Suisse romande, mais aussi la dette de l'humanité envers les Grecs de l'Antiquité. La séance se tiendra le mercredi 5 octobre à 20 heures dans les locaux de la Ligue Vaudoise, place Grand-Saint-Jean 1, à Lausanne (2e étage).