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Plutôt un plombier polonais qu’un prof vaudois

Le Coin du Ronchon
La Nation n° 1953 2 novembre 2012

Les petits, les «sans grade» sont les laissés pour compte de notre société de plus en plus inégalitaire, tandis que «les riches» sont toujours privilégiés… Refrain connu.

Et voici que 24 heures, dans son édition du 30 octobre, publie un article sur la manière dont les gérances immobilières choisissent leurs locataires.

Ah chic! On va pouvoir s’en donner à cœur joie à dénoncer les passe-droits accordés aux nantis et les discriminations envers les pauvres! Jugez plutôt:

«Dans le milieu, tout le monde sait que de nombreuses gérances éliminent les dossiers de candidats en raison de leur métier, révèle une professionnelle d’une régie de la place qui souhaite garder l’anonymat. C’est le cas des médecins, des avocats et des enseignants.» Une information confirmée anonymement par plusieurs professionnels de la branche. La cause? Ces personnes auraient tendance à contester le loyer initial d’un appartement une fois le bail signé.

Ah? Les médecins, les avocats et les enseignants? Une forme particulièrement perverse de racisme anti-riches, si l’on comprend bien… Peut-être parce que les professions plus modestes sont moins gangrénées par les réflexes contestataires de gauche! a moins que ce ne soit tout simplement parce que l’apprentie de la gérance, formée par une école vaudoise visant l’excellence et l’égalité des chances, a plus de facilité à écrire «plombier» qu’«otorhinolaryngologiste» ou «expert en pédagogie socio-comportementale».

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