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Avorter le jour de la Saint-Valentin

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1987 21 février 2014

Les articles concernant l’initiative pour le non-remboursement de l’avortement par les caisses-maladies ont suscité dans le courrier des lecteurs de L’Hebdo (13 février) une lettre signée Amélie M.: «J’ai avorté un 14 février»:

[…] Vous balayez les difficultés psychologies d’Emilie (une femme qui avait avorté, réd.) en un paragraphe. Le seul élément digne d’intérêt de l’initiative est de proposer une réflexion de fond: l’avortement est-il un acte supportable pour la conscience d’une femme? […] J’en ai fait l’expérience. J’étais inconsciente de la violence de l’acte que je m’apprêtais à commettre. L’assistante sociale du planning familial du CHUV m’a certes demandé si j’étais sûre de mon choix. Mais elle n’a pas abordé les difficultés psychologiques qui suivraient (remords, regrets, culpabilité, peur, solitude), ni le fait qu’il s’agissait tout de même de mettre fin aux battements du cœur d’un petit être vivant logé dans mon ventre. J’ai eu mon rendez-vous pour avorter le jour de la Saint-Valentin.

Neuf mois ont passé. Les souvenirs de cet avortement sont remontés à la surface. […]

Assistantes sociales et surtout médecins informent-ils leurs patientes des suites psychologiques fréquentes d’un avortement? Il est évidemment plus simple de nier le problème ou de le refiler aux psys.

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