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Un espoir pour les vieux

Jean-François Cavin
La Nation n° 1946 27 juillet 2012

Notre société n’est pas tendre pour les anciens. La pub n’a d’yeux que pour la fraîcheur des vingt ans. Allez trouver un emploi quand vous avez un certain âge (sauf comme rédacteur de La Nation). Et même dans la politique, où l’expérience autrefois comptait: au Conseil d’Etat, aujourd’hui, presque tous des gamins. Vraiment pas facile de vieillir.

Et voici qu’un homme renverse les préjugés. On le disait trop âgé; il n’était plus celui qu’il avait été; les années, malgré les succès, l’avaient poussé vers le déclin. Et soudain il triomphe et se retrouve au sommet de l’élite mondiale. Ce vieillard, c’est Roger, 31 ans, l’heure de la retraite largement sonnée sur le court où il ne faut pas faire long.

Quel encouragement pour ceux qui ont collectionné les lustres! Nous pouvons gagner! Pas nécessairement à Wimbledon (quoique). Mais il existe d’autres compétitions. Prenons, par exemple, la dégustation du vin de chasselas. D’aucuns prétendent que, avec le temps, les papilles s’émoussent et que la mémoire des millésimes s’estompe. Le chapeau noir ne siérait pas aux cheveux blancs. Cela reste à prouver. Roger l’a montré: il y a toujours une place pour la maturité et la volonté de réussir. Septuagénaires, mes frères, entraînons- nous!

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