La honte du pavé lausannois

Dans son éditorial intitulé «La mendicité n’est pas un tabou», publié le 4 février dans 24 heures, Federico Camponovo écrit notamment, en relation avec le lancement d’une initiative communale lausannoise visant à interdire la mendicité:

Les mendiants qui font de leur pratique un métier, qui appartiennent à un réseau structuré qui les emploie à son seul profit, qui obéissent à des chefs et à des règles, qui vont jusqu’à utiliser des enfants, importunent passants et commerçants, contribuant ainsi à l’accroissement du sentiment d’insécurité. Dès lors, l’intérêt public justifie qu’on y remédie par une interdiction, a dit le Tribunal fédéral en 2008.

C’est en mettant les bâtons dans les roues de ces réseaux répugnants et des marchands d’esclaves qui les exploitent que l’on défend le plus efficacement la dignité humaine. […]

Cette traite d’êtres humains doit cesser dans nos villes.