Un procédé inadmissible
Le 20 juin, le Conseil général de Fontaines a refusé de justesse le plan partiel d’affectation qui devait permettre l’érection de plusieurs éoliennes dans une zone digne de protection; un refus de justesse, c’est un refus – point barre. Maintenant, la municipalité remet cette même question à l’ordre du jour, pour la séance du 8 décembre. Elle veut battre les opposants à l’usure.
Dans le cas similaire de La Praz, le Conseil d’Etat a estimé que ce procédé ne violait pas la loi. Il a peut-être raison formellement. Mais la sécurité du droit est mise en péril si toute décision peut être revue, sans qu’il y ait de fait nouveau. Et après un second vote, un troisième, un autre encore?
Toute autorité douée d’un minimum de sens civique devrait s’abstenir de ce genre de coup tordu.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Enthousiasme opiniâtre – Editorial, Félicien Monnier
- Occident express 106 – David Laufer
- Oberman, l’inachèvement sans cesse – Jean-Blaise Rochat
- Roméo et Juliette de Berlioz – Frédéric Monnier
- L’homme de la com’ – Olivier Delacrétaz
- Le programme de législature – Jean-François Cavin
- † Pierre Rochat: un grand serviteur (1928-2022) – Daniel Laufer
- Un éclairage inattendu – Jacques Perrin
- Pour un boycott intégral de tout – Le Coin du Ronchon