L’HarmoS des crèches

[…] Depuis peu, la Commission suisse de l’Unesco – composée d’experts locaux affiliés aux idéaux de l’organisation onusienne – tâte le terrain outre-Sarine. Auprès des villes, des structures d’accueil, de familles et d’entreprises, elle sonde la possibilité d’introduire du contenu pédagogique uniforme dans les crèches du pays. […]

Bien entendu, cela ne sera possible qu’au prix d’une «coordination fédérale».

[…] «Qu’en sera-t-il des autres enfants , élevés juste en famille?» questionne Philippe Lavanchy, chef de la Protection de la jeunesse vaudoise. La crainte de créer une différence de niveau à l’entrée de l’école doit être prise en compte, surtout qu’il est hors de question de rendre la crèche obligatoire. «Fixera-t-on aux parents des objectifs d’apprentissage?» Le spectre d’une ingérence de l’Etat, décrié comme totalitaire dans ce genre de cas, rôde déjà.

M. Lavanchy retarde par rapport aux gens de l’UNESCO. Il n’a pas encore compris que l’idéologie régnante nous conduit à la crèche obligatoire qui permettra à l’Etat de former les enfants dès le berceau. Ce n’est pas pour rien que ces esprits d’avant-garde désignent le père et la mère du terme horrible de géniteurs.