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La vis et l’écrou

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1927 4 novembre 2011
Dans son éditorial publié le 29 octobre par 24 heures, Federico Camponovo en appelle à serrer les boulons en matière de répression pénale:

La police, le monde judiciaire et tous les citoyens soucieux du bien commun ont poussé un «ouf» de soulagement quand le Conseil fédéral s’est enfin décidé à supprimer les jours-amendes avec sursis.

[…] Il n’en demeure pas moins que, en renvoyant en prison les petits délinquants, la Suisse a encore du chemin à faire pour affermir à nouveau un Code pénal dont l’assouplissement coupable date de 2007.

Le sort réservé au «gang des saboteurs» (trois adultes, auteurs de tentatives répétées de faire dérailler des trains, d’incendies intentionnels et autres joyeusetés, réd.) constitue à cet égard le dernier exemple, édifiant, d’une justice dont le citoyen peine à comprendre le fonctionnement.

[…] A l’exception du meneur, qui a passé trois jours en détention, les deux autres s’ébrouent dans la nature depuis la fin de leurs auditions… La faute à la mollesse du nouveau Code de procédure pénale, qui permet au Tribunal des mesures de contrainte de faire l’impasse, sans le moindre examen approfondi, sur un risque de récidive.

[…] Si la suppression des jours-amendes est donc un pas dans la bonne direction, d’autres s’imposent sans attendre.

Un code et une procédure pénaux délétères: un beau ratage fédéral.

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