Les partis après les élections

Le 20 octobre, à la veille des élections fédérales, M. Alain Charpilloz (article intitulé: «Moustache», Le Jura Libre) écrivait ces lignes qui gardent toute leur actualité au moment où les partis se livrent aux subtiles intrigues pour la conquête des places au Conseil fédéral:

[…] Leur sectarisme croit en proportion de leur ressemblance, vérité à méditer. En effet, une fois installé au pouvoir, qui veut s’y maintenir ne possède qu’une marge de manoeuvre réduite, aussi bien à droite qu’à gauche. Tout le monde gouverne à peu près de la même manière, la différence principale se trouvant dans les discours. Cela n’empêche ni les anathèmes ni les invectives, surtout quand les uns font exactement ce que les autres feraient à leur place… tout en prétendant le contraire.

Nous autres Européens, nous nous croyons supérieurs, nous donnons des leçons de morale à l’Univers en prêchant la démocratie. Mais qu’est devenue la nôtre? Et celle de la Suisse n’est pas la pire. De loin!

A part les journalistes qui tartinent longuement sur le sujet et la petite minorité de gens militants dans les partis, qui se passionne encore pour ces intrigues?