Un avis raisonnable au Conseil national
Nous avons relevé dans 24 heures du 11 juin sous la plume de son correspondant à Berne («Le suisse allemand ne cesse de prendre de l’importance») cette déclaration du conseiller national UDC de Nidwald Peter Keller, ancien enseignant et historien de formation, qui
[…] regrette plus généralement la politisation de la question des langues au nom de la cohésion nationale. «A l’époque où l’on n’enseignait pas le français à l’école, la cohésion n’a pas souffert. L’important, c’est le fédéralisme.
Chaque canton peut décider ce qui est bon pour lui. C’est ce qui nous unit, bien mieux que le centralisme à la française.» […]
Il est certes utile qu’un certain nombre d’élèves apprennent le français en Suisse allemande, mais il est encore bien plus important de respecter la souveraineté cantonale en matière scolaire.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Caisse publique – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Le shootoir à Oscar – Guy Delacrétaz
- Fritz Warmbrodt – Daniel Laufer
- Voies impénétrables – Jacques Perrin
- Vitalité campagnarde: Villarzel fête ses 800 ans – Yves Gerhard
- Les Helvètes au Mormont – Antoine Rochat
- Les Chambres jettent le (futur) bébé avec l’eau du bain – Cédric Cossy
- Du «fédéraliste, mais… » au bailli fédéral des langues – Revue de presse, Ernest Jomini
- Artémis, l’étrange «vedette» du Léman – Revue de presse, Ernest Jomini
- Concours d’architecture publique – Revue de presse, Philippe Ramelet
- PDC vaudois: l’attrait du pouvoir divise hommes et Pays – Félicien Monnier
- Une nouvelle étape majeure, un essor magnifique – Jean-Jacques Rapin
- L’ascenseur est irréfutable – Le Coin du Ronchon