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Un membre du Conseil synodal répond à notre article «L’Eglise face à la modernité»

Olivier Delacrétaz
La Nation n° 2181 13 août 2021

Monsieur le rédacteur,

Rien de nouveau sous le soleil: La Nation se positionne toujours en critique de l’EERV. Il en était déjà ainsi quand j’étais enfant et que des membres du Conseil synodal de l’époque, invités à notre table, interpellaient mon père, alors auteurs de certains articles de ce journal. J’imagine ainsi que cela fait partie de l’ADN de ce dernier. Dont acte. Reste que l’auteur de l’article « L’Eglise face à la modernité» n’est autre qu’un membre de cette même EERV, qui plus est de son synode, cela depuis plusieurs législatures. Il est donc de cette Eglise qu’il fustige, pourtant sans jamais faire preuve d’une quelconque retenue, étant lui-même acteur de son destin. J’en conclus donc qu’en bonne vaudoise La Nation défend que l’Eglise c’est comme l’Etat: toujours les autres! Ceux de Lausanne, en particulier… Un compliment à votre endroit, non?

Merci de votre attention,

Laurent Zumstein

Notre duplique

Le paragraphe de mon article consacré à la loi sur le «mariage pour tous» ne visait pas l’Eglise évangélique réformée vaudoise dans son entier, mais uniquement son autorité exécutive, le Conseil synodal, dont M. Zumstein fait partie. Le Conseil prétendrait-il que «l’Eglise, c’est lui»? Nous lui reprochions d’avoir décidé de soutenir la loi sans en référer au Synode, alors que celui-ci avait adopté il y a peu une résolution affirmant son attachement au mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Membre du Synode privé déloyalement d’un débat nécessaire, je me suis exprimé dans les colonnes de La Nation. Où est le problème?

Nous accusions le Conseil synodal, outre de manifester son irrespect envers le Synode, de vouloir aligner l’Eglise, coûte que coûte, sur la modernité, de développer une veule théologie de circonstance et de porter atteinte à l’effort œcuménique. M. Zumstein se contente de parler de notre ADN critique à l’égard de l’Eglise, confirmant ainsi notre conclusion, qui déplorait la surdité désinvolte de la partie officielle de l’Eglise à l’égard de ceux qui ne suivent pas sa marche à l’inexistence.

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