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Après le printemps, l’arrière-automne

Ernest JominiRevue de presse
La Nation n° 1913 22 avril 2011
La Liberté du 14 avril reproduit un article de M. Claude Guibal, correspondant au Caire du journal français Libération. Sous le titre: «Moubarak arrêté pour calmer le jeu» l’auteur décrit la situation actuelle en Egypte:

[…] Le doute s’installe. Car l’Egypte ne va pas bien. Dix-huit jours de révolte ont ouvert la boîte de Pandore des revendications en chaîne. La situation économique est mauvaise. Les touristes, première source de devises du pays, ne sont pas revenus. Des dizaines de milliers de travailleurs émigrés évacués de Libye sont venus s’ajouter au nombre vertigineux des chômeurs. Des entreprises ont commencé à licencier. L’insécurité occupe tous les esprits. Après l’ivresse de la révolution, le pays a la gueule de bois.

L’Egypte profonde, bien qu’heureuse d’avoir pu voter librement lors du référendum du 18 mars, commence à douter des bienfaits de la démocratie naissante. […]

Certains ont le sentiment que rien, pourtant, n’a changé, ou si peu: l’armée, colonne vertébrale de la nation, est toujours aux commandes, comme depuis la chute de la monarchie en 1952. […]

Notre opinion publique, sous l’incitation des médias, s’est entichée pour les révolutions des pays arabes: enfin la démocratie! Il semble, en tout cas en Egypte, que le «printemps arabe» a déjà des allures d’arrière-automne.

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