La Nouvelle Revue Universelle

Dans l’éditorial de la dernière livraison de la Nouvelle Revue Universelle, le rédacteur en chef, M. Christian Franchet d’Espèrey, écrit: «Si l’existence de la revue que vous tenez entre les mains a une justification, c’est dans son souci d’aborder la chose politique d’une manière radicale, c’est-à-dire touchant à la racine même de notre être collectif. C’est de penser la politique en tant que Français conscient de porter, comme chaque Français, un héritage de vingt siècles de goût pour la liberté, de quinze siècles d’attachement à la chrétienté, et de dix siècles de souci capétien de notre unité. Il faut croire que cet héritage n’est pas oublié puisqu’on met une telle obstination à le détruire.»

Ce périodique trimestriel forme un des nombreux remparts contre la liquidation de la France par les progressistes égalitaires et leurs alliés, l’Union européenne et les Etats-Unis au premier rang.

Fondée en 1920 par Jacques Bainville, la revue a cessé de paraitre en 1944. Ressuscitée une première fois en 1974, elle a été refondée par Hilaire de Crémiers en 2005, qui dirige aussi le mensuel Politique magazine (www.politiquemagazine.fr), et traite de politique, d’économie, d’histoire, de religion, d’art et de littérature. L’héritière de la Revue Universelle continue le programme de ses fondateurs, qui reste d’actualité et consiste à «rassembler tout ce qui, dans le monde, prend parti contre la destruction, fortifier et étendre les relations entre les groupes dévoués à la cause de l’esprit».

Dans le dernier numéro (n°36), Gilles Varange fait le point sur le traité de libre-échange transatlantique «Traité transatlantique: le chemin de la servitude»; Jean-Pierre Maugendre se pose la question de savoir si la démocratie peut devenir totalitaire à l’heure où les progressistes nous font croire que ces deux termes sont des oxymores; Antoine de Crémiers analyse la crise économique dans «Une catastrophe prévisible et certaine». Nous ne vous signalons que ces trois articles sans négliger les autres: des analyses remarquables qu’on ne trouvera jamais dans la presse de gauche officielle. C’est pourquoi, on l’aura compris, nous vous conseillons de lire le dernier numéro de la Nouvelle Revue Universelle.