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Le mépris usuel de Roger Nordmann

Félicien Monnier
La Nation n° 2201 20 mai 2022

Dans un article au titre parfaitement tendancieux intitulé «Plus d’argent pour l’armée, c’est moins pour d’autres», Le Matin dimanche du 15 mai s’est demandé quelles coupes budgétaires (ou nouvelles charges fiscales) la prochaine augmentation du budget militaire allait susciter. Imaginerait-on de la part de ce journal un titre indiquant «Plus d’argent contre le réchauffement climatique, c’est moins pour d’autres»? Mais passons…

Il faut dénoncer fermement le commentaire de Roger Nordmann sur cette probable augmentation budgétaire de quatre à sept milliards annuels. A en croire le socialiste: «Finalement, ça n’aura de conséquence pour personne: on n’arrivera pas à dépenser l’argent voulu par la droite étant donné que l’armée n’a pas de concept

Cette acidité moqueuse et hautaine est typique de la gauche. Mais elle est surtout injustifiée. L’armée a un concept, et il est très clair: acquérir le matériel qui lui manque pour pouvoir être engagée dans son articulation actuelle. Il ne s’agit pas d’acheter de nouveaux systèmes. Aujourd’hui, sur seize bataillons d’infanterie, seuls sept sont intégralement équipables. Que le chef du groupe socialiste aux Chambres prétende ne pas connaître ce projet relève du plus pur scandale.

Mais il y a plus. Si ce matériel manque aujourd’hui, c’est à cause de M. Nordmann et de ses petits camarades. Les socialistes feraient mieux de reconnaître s’être trompés durant trente ans sur la possibilité d’une guerre en Europe, plutôt que de continuer de nous inonder de leur morgue, du Quartier-sous-gare au Palais fédéral.

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