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Quelle confiance?

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1950 21 septembre 2012

La désertion de son poste du Municipal lausannois responsable de la police inspire à Marie-Hélène Miauton ce commentaire, publié dans Le Temps du 14 septembre:

L’incivilité à Lausanne n’est plus le seul fait de ses noctambules cocaïnomanes avinés mais aussi de ses édiles! L’un d’entre eux, plus chatouilleux sur les critiques que sur le sens des responsabilités, vient de décréter que le boulot d’assurer la sécurité dans les rues de la capitale, il n’en veut plus. Parfait, pensez-vous, qu’il démissionne! Où avez-vous la tête? Il ne veut pas quitter le tendre fromage où le peuple l’a légitimement installé, 20 000 francs par mois de salaire! Non, il veut choisir son travail à la carte: d’accord pour le contrôle des habitants ou pour les sports, mais la police, que les autres s’en chargent! […] Soyons clairs: jamais le Conseil municipal lausannois n’aurait dû accepter ce coup de force ni procéder aux rocades qui furent annoncées, car seule une démission était tolérable.

Mais la majorité en place n’avait pas la moindre envie d’une élection complémentaire qui, dans le contexte actuel, ne lui aurait sans doute pas été favorable. Ce pourquoi elle a cédé au diktat de son représentant d’extrême gauche et précisant lui garder toute sa confiance (sic) […]

Une illustration de plus que le bien commun n’est pas compatible avec le gouvernement des partis.

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