Radicalisme éternel
Les Vaudois ont été stupéfaits d’apprendre que de la propagande gauchiste était diffusée très officiellement au sein de l’EPSIC. Les élèves du cours de culture générale avaient l’obligation d’acquérir un document de l’Union syndicale suisse préfacé par M. Jean-Christophe Schwab dans l’esprit du prosélytisme socialiste; pire, un document différenciant la gauche et la droite était diffusé dans ce cours: à celle-là la justice, la solidarité, l’égalité; à celle-ci la force, la marchandisation du monde et les privilèges.
Saisi d’une juste et sainte colère, M. Frédéric Borloz pourfend les responsables de ce bourrage de crâne dans la Tribune PLR de fin février. Et, dans son élan protestataire, il va jusqu’à écrire: Les Radicaux qui ont permis la démocratie dans le canton, en chassant les Bernois qui prônaient l’oligarchie, doivent se retourner dans leur tombe.
A croire que dans tout Vaudois bien né a toujours sommeillé un radical, même en 1798.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Frictions révélatrices – Editorial, Olivier Delacrétaz
- Un grand Vaudois honoré – Antoine Rochat
- Charles Béguin, Vaumarcus et les Cahiers protestants – Jean-Philippe Chenaux
- UAPE: les communes piégées – Cédric Cossy
- Le message – Jacques Perrin
- Sicura è la via non la città – Olivier Klunge
- La politique des p’tits copains – Antoine Rochat
- Comm’ quoi… – Le Coin du Ronchon