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Echos vaudois des JO de Paris 2024

Antoine Rochat
La Nation n° 2261 6 septembre 2024

Vous le savez sans doute, les Jeux olympiques d’été 2024 se sont déroulés à Paris du 26 juillet au 11 août derniers. Nous aimerions revenir ici sur les résultats des sportifs vaudois durant ces joutes, et évoquer quelques souvenirs personnels comme simple spectateur.

Résultats sportifs

La délégation vaudoise aux JO de Paris était composée de quinze athlètes, huit femmes et sept hommes, tous de nationalité suisse et domiciliés dans notre Canton, auxquels on peut ajouter un seizième concurrent, appelé à remplacer un malade.

Une sportive vaudoise a remporté une médaille de bronze, Zoé Claessens (née en 2001), 3e en cyclisme BMX (Bicycle Motocross). A son retour au Pays, elle a eu droit à une réception officielle en présence notamment de la présidente du Conseil d’Etat, Mme Luisier Brodard.

Cinq (ou plutôt six) athlètes vaudois ont décroché un diplôme olympique (classement entre la 4e et la 8e place), à savoir:

–  Raphaël Ahumada (né en 2001), 4e en aviron, catégorie «deux de couple, poids léger», associé au Nidwaldien Jan Schäuble;

–  Maud Jayet (née en 1996), 4e en voile, catégorie ILCA 6 (bateau olympique féminin en solitaire), inconsolable d’avoir échoué au pied du podium et «médaille en chocolat»;

–  Mélody Johner (née en 1984), 5e en équitation, dans l’épreuve par équipes du concours complet (saut d’obstacles, dressage et cross-country);

–  Cathia Schär (née en 2001), 7e dans l’épreuve du relais mixte du triathlon (natation – dans la Seine… –, cyclisme et course à pied); sauf erreur de notre part, Sylvain Fridelance (né en 1995) a aussi fait partie de cette équipe, appelé comme remplaçant de dernière minute (avec la Zurichoise Julie Derron et le Soleurois Max Studer);

–  Arno de Planta (né en 1999), 8e en voile, catégorie 49er (dériveur léger monotype, skiff hommes).

Les neuf autres sportifs vaudois ont mis en pratique la phrase attribuée à Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux olympiques modernes: L’important est de participer. Il s’agit, dans l’ordre alphabétique, de Sarah Atcho-Jaquier (athlétisme), Tiago Behar (natation), Adrien Briffod (triathlon), Charles Devantay (athlétisme), Morgane Métraux (golf), Binta Ndiaye (judo), Léonie Pointet (athlétisme), Félix Svensson (athlétisme) et Stan Wawrinka (tennis).

Souvenirs personnels

L’auteur de ces lignes a eu le privilège de passer une petite semaine aux Jeux olympiques avec une partie de sa famille. Il a pu assister à des compétitions de tir à l’arc, de beach-volley, de tennis et de football.

Malgré les craintes exprimées avant les Jeux, tout était bien organisé: transports publics efficaces, signalétique rose fluo bien visible partout, bénévoles accueillants, services de sécurité présents mais discrets, public bon enfant.

Vous l’avez peut-être vu à la télévision, les Jeux ont mis en évidence la beauté des sites parisiens. Le tir à l’arc se déroulait aux Invalides (ensemble architectural créé par Louis XIV en 1670 pour recueillir les soldats blessés). Le beach-volley (volleyball par équipes de deux sur un terrain de sable) avait lieu dans une magnifique arène au pied de la Tour Eiffel (construite pour l’exposition universelle de 1889). La flamme olympique, en forme de montgolfière très spectaculaire, trônait au jardin des Tuileries (créé au XVIe siècle), en face du Musée du Louvre et de sa fameuse pyramide.

Nous n’avons pas vu de nos yeux les épreuves hippiques à Versailles, ni l’escrime au Grand-Palais, ni l’athlétisme au Stade de France à Saint-Denis, mais nous en avons vu de belles images et reçu des échos positifs de la part de tiers. Bref, les Jeux olympiques ont rappelé la beauté de plusieurs sites emblématiques de la Ville Lumière.

On peut évidemment déplorer le gigantisme des Jeux, leurs dérives commerciales, ou certains aspects scandaleux de la cérémonie d’ouverture. Mais on peut aussi souligner la trêve bienvenue qu’ils ont représentée dans les querelles politiciennes de la France, la cohabitation paisible des athlètes et des spectateurs venant de plus de 200 pays, ainsi que l’engouement populaire créé par les Jeux. Paris et la France valaient bien une messe sportive.

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