A la Revue de Lausanne
Sous la magnifique voûte de l’ancienne église qui forme désormais le Centre culturel des Terreaux, on nous offre actuellement, et ce jusqu’au 23 janvier 2022, l’occasion de rire de l’année écoulée.
Le temps d’une soirée, cette équipe talentueuse nous rappelle que non, cette année ne s’est pas limitée aux annonces d’Alain Berset. Lui-même n’apparaît sur scène qu’une seule fois! Avec délicatesse et dérision, entre sketchs et comédie musicale, on se moque de l’actualité communale, cantonale et fédérale. On y parle de la bénédiction – ou pas – que représente l’écriture inclusive, des négociations sans fin pour l’achat des nouveaux avions de combat, ou encore des ambitions présidentielles de Guy Parmelin.
Outre les chanteuses et les acteurs de haute volée, il faut citer l’excellente participation de l’humoriste Nathanaël Rochat, et surtout le rôle central de Joseph Gorgoni, alias Marie-Thérèse Porchet. Sa présence sur scène est le symbole de la victoire sur la maladie. Alors qu’il est tout juste sorti de trois lourds soucis de santé consécutifs, dont un épisode de Covid-19 qui l’a plongé dans le coma, la revue ne manque pas de nous rappeler avec humour la chance de le voir sous les projecteurs.
Laissez-moi le plaisir de vous divulgâcher ceci: Mme Porchet aurait fait une splendide première guette de Lausanne.
Au sommaire de cette même édition de La Nation:
- Le trou noir centralisateur – Editorial, Félicien Monnier
- Genre – Rédaction
- Le massacre de notre Jura – Jean-François Cavin
- Notes sur les musiques de cet automne – Jean-François Cavin
- Esprit vaudois, es-tu là? – Henri Laufer
- Traces d’humanité (5) – Jacques Perrin
- Contre l’universel? – Olivier Delacrétaz
- «Arma virusque cano…» – Yves Gerhard
- Le nouveau stade de la Tuilière – Antoine Rochat
- Nous sommes tous nés quelque part – Jacques Perrin
- Occident express 95 – David Laufer
- Traces de subversion à la télévision – Le Coin du Ronchon