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Ukraine

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1988 7 mars 2014

Dans Le Matin Dimanche du 2 mars, Eric Hoesli expose sa vision du récent séisme politique ukrainien:

Rien de pareil ne semblait pourtant imaginable. Voici pourtant notre continent menacé d’être le théâtre d’une nouvelle guerre. Et pas nécessairement froide. Plus inconcevable encore, nous voilà confrontés à un conflit où les intérêts stratégiques et politiques de la Russie sont mis en cause et où la responsabilité de l’Union européenne est directement engagée. C’est le pire des scénarios.

A Kiev, malgré toutes les tentatives de compromis de dernière minute, la révolution l’a emporté. […]

Les Européens, qui ont activement encouragé les révolutionnaires, sont pris au piège de leur propre audace. Débordant sa vocation historique de réconciliation, l’Union s’est comportée comme une superpuissance poursuivant une stratégie offensive. La voilà appelée à en assumer les conséquences. […]

La Russie n’est pas dans une situation plus enviable. Cette révolution est une défaite géopolitique pour le Kremlin. Elle inquiète et déstabilise le pouvoir en profondeur. […]

Tous les ingrédients d’une crise grave et durable sont réunis. Au chevet d’une Ukraine folle d’espérances, mais ruinée et déchirée, l’Union européenne et la Russie se retrouvent en adversaires, sans confiance mutuelle ni foi dans le respect des principes. […]

Ainsi donc, l’union européenne peut aussi être un boutefeu, et le mythe de la guerre, dorénavant impossible en Europe, a brûlé avec le bonhomme hiver.

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