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L’Arche coule

Olivier Delacrétaz
La Nation n° 2003 17 octobre 2014

La Grande Arche de la Défense était époustouflante lors de son inauguration, il y a vingt-cinq ans. On aurait pu, paraît-il y mettre Notre-Dame de Paris.

Elle est aujourd’hui fermée au public et se vide de ses occupants. Le toit, d’où des dizaines de milliers de touristes contemplaient chaque année l’avenue des Champs-Elysées, la place de la Concorde et les jardins des Tuileries, est inaccessible depuis plus de quatre ans. Les ascenseurs sont inutilisables, les dalles en mauvais marbre s’effritent. Un périmètre de sécurité a été mis en place au pied de la paroi nord pour éviter les accidents.

L’aménagement intérieur de la paroi sud est un ratage complet, suite de couloirs mesquins et privés de la lumière du jour. Pour ce qui est de la paroi nord, moins de 6000 m2 de bureaux sont occupés sur les 30 000 disponibles. Les loyers baissent, les entreprises nouvelles préférant des locaux nouveaux.

Selon 24 heures du 6 août, le directeur des travaux reconnaît que «l’aspect extérieur a été privilégié sur l’intérieur». Symbole exact d’un régime du court terme, de la frime et de la ruine!

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