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Caisse de pension de l’Etat de Vaud

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1962 8 mars 2013

Au prix d’une reculade spectaculaire (baisse à terme des rentes des fonctionnaires de 6% au lieu des 25% prévus), le conseil d’Etat semble avoir réussi à briser le front du refus des organisations syndicales de la fonction publique (24 heures du 1er mars).

Le lendemain, Justin Favrod commente, dans le même quotidien:

[…] C’est une opération aussi délicate qu’inhabituelle pour le président du Conseil d’Etat. Pierre-Yves Maillard nous avait habitués à incarner, jusqu’à la caricature, les causes populaires: défenseur des assurés contre les méchantes caisses maladie, défenseur des employés contre des patrons avides de profit, défenseur des pauvres contre une droite obsédée par le démantèlement social et même défenseur des serveuses contre des clients exhalant une fumée mortelle.

Le socialiste a troqué sa tenue de chevalier blanc contre celle du Père Fouettard. […] Il doit convaincre la droite et les contribuables de payer 1,4 milliard de francs tout de suite et 1,3 milliard à long terme. Soit l’équivalent de neuf budgets d’investissements du Canton [c’est nous qui soulignons, réd.], de trois ou de quatre métros M2. C’est une dépense d’autant plus difficile à faire passer que les retraites des fonctionnaires suscitent de vives réactions de la part des salariés du secteur privé, qui ont dû consentir d’importants sacrifices ces dernières années. Pas facile de persuader des assurés soumis à la primauté de cotisation que le produit de leurs impôts va raffermir des rentes basées sur la primauté de prestations.

Pierre-Yves Maillard a quand même su persuader la minorité de droite du Conseil d’Etat d’avaler cette potion amère. Cette adhésion a valeur de laissez-passer au Grand Conseil à majorité de droite. […]

Père Fouettard? – A l’égard de leurs employés/électeurs en tout cas, M. Maillard et ses collègues apparaissent plutôt câlins.

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