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Fluidité autoroutière ou sanction administrative?

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1986 7 février 2014

En vue de fluidifier le trafic automobile sur les tronçons d’autoroutes surchargés (par exemple Montreux-Genève), l’Office fédéral des routes (OFROU) propose de limiter, pendant les heures de pointe, la vitesse à 80 km/h.

Cette proposition a suscité de nombreux avis, très majoritairement négatifs, parmi lesquels celui du professeur Murat Kunt, ancien directeur du Laboratoire de traitement des signaux de l’EPFL (24 heures du 28 janvier):

[…] Selon l’OFROU, fluidifier, c’est augmenter le nombre de voitures utilisant l’autoroute en même temps. A faible vitesse, on n’a pas besoin de garder une grande distance entre les voitures. Donc, plus la vitesse diminue, plus on fluidifierait le trafic. Soit, mais alors, pourquoi s’arrêter à 80 km/h? On peut doubler le trafic en passant à 40 km/h. En fait, le nombre maximum de voitures sur une autoroute ne peut être obtenu qu’avec une vitesse nulle. Ainsi, on peut les mettre pare-chocs contre pare-chocs, et l’autoroute devient un parking!

Cherchez l’erreur…

L’administration fédérale semble n’avoir pas avalé le refus par le peuple de l’augmentation du prix de la vignette autoroutière.

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