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Un peu de mesure, s.v.p!

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1990 4 avril 2014

C’est ce que demande Mme Roulet-Grin dans sa lettre de lectrice au Matin Dimanche du 16 mars, titrée «Générations sacrifiées ou agitation dirigée?»:

Oui, gros regret en apprenant que de nouveaux étudiants suisses ne seront plus admis au programme d’échanges Erasmus entre les hautes écoles helvétiques et celles des pays de l’UE. Mais alors un tout gros non au catastrophisme et à la récupération politique exprimée à grand renfort de manifs, de titres alarmistes et d’opportunisme parlementaire cantonal […]. La matière grise helvétique de demain serait-elle en perdition? Soyons curieux: la Direction des affaires européennes du Département des affaires étrangères à Berne publie régulièrement des chiffres, notamment sur Erasmus. Les derniers sortis disent que le nombre d’étudiants inscrits dans les universités, écoles polytechniques et autres hautes écoles de Suisse fluctue autour de 270 000. Le nombre annuel moyen de «candidats Erasmus»… concerne entre 2400 et 2500 personnes, soit moins de 1% des étudiants helvétiques […]. On aimerait une réponse des 99% qui peuvent tracer leur voie sans participer à ces programmes d’échange. Une supposition: peut-être cette très grande majorité doit-elle ou veut-elle terminer rapidement ses études pour valoriser l’excellent savoir acquis ici, et – par exemple – vivre de ses propres deniers, en Suisse ou à l’étranger?

En dépit de telles mises au point, le chœur des pleureuses a vocation à s’étoffer. N’a-t-il pas été rejoint par la cohorte des «cinémastes» helvétiques?

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