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Marche à l’ombre!

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1994 30 mai 2014

La procédure de nomination des titulaires de chaires à l’EPFL fait des vagues.

On pouvait lire dans 24 heures du 22 mai, sous la plume de Fathi Derder, conseiller national:

Lausanne commence à énerver Zurich. Pour être précis, l’EPFL commence à énerver l’EPFZ. Ca se voit et ça s’entend. Des responsables alémaniques manifestent ouvertement leur agacement, en séance de commission ou dans les médias. Etonnant, et pas très correct, pour tout dire.

La concurrence entre les Ecoles polytechniques a toujours existé. Mais tant que la grande sœur zurichoise régnait, elle respectait les règles. Les choses ont changé. Les règles aussi, visiblement. L’EPFL s’affirme, recrute les meilleurs profs, rafle les prix et dépasse Zurich dans certains classements.

[…] Ce succès agace du côté de Zurich. Il y a plusieurs mois déjà, en séance de commission, le président du Conseil des EPF n’a pas hésité à manifester son irritation devant la croissance «trop rapide» du site lausannois, sans que personne ne lui ait rien demandé.

[…] Une séance du Conseil des EPF était prévue ce mercredi. Mais le pourtant très discret notaire glaronnais (président dudit Conseil, réd.) a préféré donner des interviews à la cantonade avant d’en parler au principal intéressé, Patrick Aebischer. Contre tous les principes de base d’une équipe dirigeante responsable.

Cette attitude n’est pas correcte… La précipitation des responsables alémaniques révèle un problème de fond. Une vieille rancœur, de la jalousie, ou du moins une forme d’agacement. Cela est contre-productif pour la science helvétique. Espérons que ce ne soit qu’un simple accident de parcours.

Ainsi, l’EPFL semble n’être tolérée qu’au second rang, et pas trop voyante.

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