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Christophe Büchi tourne la page

Philippe Gardaz
La Nation n° 1995 13 juin 2014

Le correspondant de la NZZ (Neue Zürcher Zeitung) en Suisse romande tient un rôle important: ses chroniques façonnent l’image que l’élite des Suisses alémaniques se fait de nos régions. Après Otto Frei, Max Frenkel et Roger Friederich, c’est Christoph Büchi qui a assumé cette fonction depuis 2001. Il s’est retiré fin mai dernier.

Connu pour l’attention qu’il porte aux relations entre Romands et Alémaniques, Büchi a analysé, disséqué, catégorisé les rapports, réactions et préjugés qu’ont les Suisses lorsqu’ils sont confrontés ou simplement comparés à leurs Confédérés d’Outre-Sarine. Il a finement expliqué la bonne entente confédérale régnant depuis le début du siècle par le fort développement économique de la Suisse francophone, qui a mis fin au stéréotype du «pauvre romand» et par une convergence des attitudes face à l’Europe, jusqu’au 9 février dernier tout au moins.

Cet intérêt constant pour la cohésion fédérale a fait de Büchi un célèbre «Roestigrabologue» soucieux de combler le Roestigraben qui pourrait scinder notre pays. Mais au-delà et même avant cette spécialité, il a suivi et décrit avec sympathie, soin et humour tous les aléas des républiques cantonales. Il a respecté, car compris, leur caractère propre, évitant toute généralisation et fuyant toute idée d’uniformisation. Après sa jeunesse fribourgeoise, sa scolarité saint-galloise et ses études vaudoises, il savait que le génie propre de chaque canton est une richesse. Il a été naturellement fédéraliste. Qu’il en soit remercié!

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