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Après Lavaux, la Bourgogne et la Champagne au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Olivier Delacrétaz
La Nation n° 2022 10 juillet 2015

Les «climats», parcelles de vignes sur les pentes de la côte de Nuits et de Beaune, au sud de Dijon (Romanée- Conti, Vosne-Romanée), ainsi que les «coteaux, maisons et caves de Champagne» ont été inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité le 4 juillet dernier à Bonn. Nous en sommes heureux pour ces vignerons qui sont, là-bas comme ici, les bienfaiteurs de l’humanité non abstinente.

Mais, dans ce monde, il n’y a pas de médaille sans revers. L’inscription UNESCO impose des contraintes. Sur le site Boulevard Voltaire, nous lisons, sous la plume de M. Henri Saint-Amand: «Ainsi, pour conserver son label acquis de haute lutte en 1996, le canal du Midi a-t-il dû, sur injonction de l’UNESCO, via la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Midi-Pyrénées, sécuriser les abords de la plaine non plus à 200 mètres des berges, comme initialement prévu, mais à 800 mètres et plus. De nombreuses communes aux alentours du château de Versailles sont soumises à des règles d’urbanisme parfois ubuesques alors même que le palais du Roi-Soleil est à des kilomètres. La menace d’un déclassement pèse toujours sur les sites reconnus.»

Toute forme de mondialisation, même si elle flatte notre vanité et promet de lucratives retombées, menace notre liberté.

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