La fin du monde

Nous venons d’entrer dans la dernière année du calendrier maya. Le 21 décembre prochain, si les prévisions d’éminents experts se confirment, le monde maya disparaîtra donc, entraînant du même coup – en raison de la mondialisation – la fin de notre monde à nous. Beaucoup de personnes s’inquiètent déjà de ne pas avoir le temps de terminer leurs prochains achats de Noël avant cette date fatidique.

Nous avons cependant appris, il y a quelques jours, que nous avions une chance d’échapper à la fin du monde maya, pour peu que le volcan géant situé sous le Laacher See, en Allemagne, décide de se réveiller d’ici là et d’engloutir une vaste portion de l’Europe, comme l’envisagent «les scientifiques» cités par la presse. Du coup, les Mayas se retrouveraient bien seuls pour vivre leur fin du monde.

Ne nous voilons pas la face: notre seule crainte est d’être déçus une fois de plus. Après les bostryches qui devaient dévorer nos forêts, après le bug informatique de l’an 2000 qui allait éteindre notre civilisation, après le nouveau collisionneur de particules du CERN risquant d’absorber tout l’univers, ou encore le réchauffement climatique censé immerger notre continent, on ne peut exclure que les scientifiques, les experts et les consultants aient à nouveau commis quelque erreur de calcul.

Auquel cas nous n’échapperons pas aux prochaines votations fédérales, ni aux prochaines élections cantonales. Dommage.