«Les-églises-qui-se-vident»

Quand nos divers médias parlent de questions ecclésiastiques on peut être quasi certain de voir apparaître cette formule. C’est une ritournelle qu’on répète automatiquement. Nous avons donc lu avec intérêt cette information parue le 8 mars dans 24 heures sous la plume de Mme Natacha Rossel:

La petite église catholique de Gland, entourée de vignes au milieu d’une zone de villas à la rue de l’Abbaye, montre des signes de fatigue. L’édifice est vétuste, consomme une énergie folle, et ses structures s’affaiblissent. Le clocher a par exemple menacé de s’effondrer il y a deux ans. En outre, la chapelle, qui ne dispose que de 160 places est pleine à craquer tous les dimanches: «Lorsqu’il y a des événements spéciaux, les gens doivent rester debout», constate Georges Grandjean, membres du Conseil de la communauté […].

Suit la mention des projets élaborés pour construire une plus grande église. Ceux qui répètent inlassablement le slogan des «églises-qui-se-vident» ne sont en général pas des piliers d’églises. Ils feraient bien d’y aller voir de plus près, s’ils voulaient bien faire leur métier de journalistes. Ils constateraient que, non seulement à Gland mais ailleurs dans le Canton, des églises sont loin d’être vides.