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Nelson Mandela

Philippe RameletRevue de presse
La Nation n° 1982 13 décembre 2013

L’agonie plurimestrielle de l’ancien président sud-africain a permis aux médias de publier, au lendemain de son décès, d’épais dossiers où le dithyrambe est souvent servi à la louche.

On reconnaîtra au prisonnier, hissé à la fonction de président par De Klerk, le grand mérite d’avoir pu assumer la transition sans bain de sang généralisé. Pour le surplus, lisons Thierry Meyer (24 heures du 7 décembre):

[…] L’apartheid est bien mort, mais, pour le reste, le continent noir est-il condamné à la sarabande macabre des coups d’Etat, des tueries ethniques ou religieuses, de la corruption, du pillage de son sol, de la paupérisation de ses peuples, et des alliances intéressées?

L’exemple sud-africain est édifiant. A l’espoir suscité par l’accession au pouvoir de «Madiba» (Mandela, réd.), qui avait poussé la sagesse aux limites de la compromission pour laisser la bourgeoisie blanche minoritaire tenir les rênes de l’économie du pays, a lentement succédé l’impuissance d’un Etat faible, gangréné de prébendes que s’arrogeaient les nouveaux roitelets de l’ANC.

Les inégalités se sont creusées, le chômage est endémique, la violence a fait son nid, la santé des populations les plus pauvres est lamentable, la richesse de l’Afrique du Sud, la plus formidable du continent, n’est pas moins mal partagée aujourd’hui qu’à l’époque de la ségrégation institutionnelle. […]

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